1926
Par l’entremise d’un camarade qui prépare une licence de lettres à Paris, il entre en correspondance avec Roger Vailland et René Daumal. Rencontre déterminante avec ce groupe de jeunes poètes et philosophes encore lycéens à Reims dit des « Simplistes ».
Avec Roger Gilbert-Lecomte ils forment le noyau actif du futur Grand Jeu. Tous rêvent de révolutionner la réalité, d’explorer l’au-delà de la conscience.
Expériences avec la cocaïne et l’éther.
Tentative de dessins humoristiques.
1927
Son baccalauréat de philosophie en poche en octobre, il s'installe à Paris.
Inscrit à l'université pour des études de Droit, une orientation qu’il abandonnera l’année suivante.
Voyage à Karlsbad chez sa tante (la sœur de sa mère mariée à un juif tchèque, directeur d'un établissement de cure), laquelle se suicidera avec l'entrée des nazis en Tchécoslovaquie.
(Son oncle Arthur Reichl, directeur dela Kurhaus Lorbeerkranz à Karlsbad a été arrété par les nazis dès l’invasion de la Tchécoslovaquie. Sa tante s’est jetée par la fenêtre sous les yeux de ses enfants.)
Il collabore à la revue Le Rouge et le Noir de Lille par des poèmes (n° 4, 1927).
Il se lit d’amitié avec Pierre Brasseur.
Avec René Daumal, Roger Gilbert-Lecomte, Roger Vailland, et son ami d’enfance, Arthur Harfaux entrainé par lui dans l’aventure, fondation du mouvement le Grand Jeu. Le poète tchèque Richard Weiner leur présente le peintre Joseph Sima (1891-1971) membre de l’avant-garde tchèque, arrivé à Paris en 1921 ; celui-ci accueille les réunions du petit groupe dans son atelier. Par cet intermédiaire, il fréquente les cercles d’avant-garde et fait la connaissance d'André Breton, de Benjamin Péret, de Louis Aragon, de Roger Vitrac et de Jacques Prévert, Robert Desnos...
Il pratique l’écriture et le dessin automatiques.
1928
Fondation de la revue Le Grand Jeu avec les jeunes gens de Reims. Il contribue au manifeste inaugural du groupe avec René Daumal et Roger Gilbert-Lecomte avec le texte « Discours du révolté », ainsi que des poèmes et des illustrations.
Pour gagner sa vie, il devient journaliste, critique d'art et cinématographique.
Critique d’art et cinématographique : Paris-Montparnasse (1928-1929), sous les pseudonymes de Roland Camer pour les critiques d’art, Eric Solva pour les chroniques de cinéma, Robert Narden pour les variétés.
Un article enthousiaste sur Le Nègre, de Philippe Soupault dans la revue Le Rouge et le Noir n° 6, 1928).
Revues : Le Grand Jeu, n° 1 à 3 (1928-1930), Red [Revue Devetsil qui en reprend les textes en tchèque] n° l et 2 (Prague, 1928-30).
Il fréquente assidûment Arthur Harfaux, assistant photographe aux éditions d’art Braun, René Daumal en première supérieure au lycée Henry IV, Roger Vailland qui fait les mêmes études à Louis le Grand, Roger Gilbert-Lecomte étudiant en médecine, Pierre Minet, poète vagabond, le peinte tchèque Josef Šima, l’essayiste Léon Pierre-Quint, spécialiste de Proust et de Gide, l’écrivain hollandais Hendrick Cramer et sa femme russe Vera Milanova qui deviendra la femme de Daumal. Proches sont encore Richard Weiner, poète et Adolf Hoffmeister, caricaturiste, tous deux venus de Prague. Également Jean Carrive et Monny de Boully, le peintre serbe Dida de Mayo.
Projet de spectacle avec Pierre Brasseur. Rencontre Roger Vitrac.
Pour la chanteuse Yvonne George [2], il écrit des poèmes et les lui porte dans sa loge à Bobino où il rencontre Robert Desnos.
Séances de fumerie d’opium chez Roger Gilbert-Lecomte.
Rencontre André Breton, Louis Aragon, Benjamin Péret, Marcel Duhamel, Jacques Prévert, Jacques Baron, Roland Tual. Participation aux scandales surréalistes au Théâtre Alfred Jarry, à la salle des sociétés savantes et à la salle Wagram.
Les études de Droit poursuivies sans grand intérêt le matin se soldent par un second échec.
1929
Journaliste, d’abord rédacteur, puis reporter et illustrateur pour divers journaux, parmi lesquels Le Républicain du Nord (1929, 1931-1932, 1934), Le Petit Journal (1929-1937) ; Cinémonde (1929, 1936-1937, 1951) et à l’agence Havas, Pour vous et l’Humanité (1932,1933, 1936)...
Il se lit d’amitié avec Mathias Lübeck (pseudonyme de Robert Enoch), poète et peintre surréaliste.
Exposition : Le Grand Jeu (Sima, Harfaux, Henry, Mayo, « sculptures de sauvages »), galerie Bonaparte (Paris).
Critique d’art :
Paris-Montparnasse, 15 juill. 1929. Présentation de l‘exposition du Grand Jeu sous le pseudonyme de Roland Cramer et article sur Šima le 15 déc. 1929.
Critique cinématographique :
Le Républicain du Nord où il alimente « Les films qui passent », une chronique régulière sur le cinéma. Cinémonde : « Les tragédiennes de l’amour », n° 61, 19 déc. 1929. La Revue du cinéma.
1930
Publications articles ou dessins :
Revues : Bifur n° 6, « À perpétuité » ; Revue du cinéma n° 16, 18, 19 (1930-1931); collaboration au n° 8 de la revue tchèque Red, Prague.
L’addiction de Roger Gilbert-Lecomte à l’héroïne l’effraie et c’est une des raisons de sa distance prise avec le groupe du Grand Jeu.
1931
Il rejoint les surréalistes dans l’Association des Ecrivains et Artistes Révolutionnaires (A.E.A.R.) et leur adhésion au Parti communiste.
Publications d’articles ou de dessins :
Critique d'art : Les Cahiers du Sud n° 130, 131, 137 et 144 (Marseille, 1931-1932)
Revue : Recommandé par Richard Weiner, il donne des articles critiques et des anecdotes sur l’art à Paris Volne Smery (Prague, 1931-1935) nov. 1933 et toute l’année 1934
Presse : La Revue du cinéma, Le Coup de patte, Pour vous, l'Intransigeant (1931, 1935-1936)...
1932
Fin du Grand Jeu. Des différends avec certains membres du groupe, la plongée dans la drogue de Roger Gilbert-Lecomte, et l’intérêt pour les mystiques indiennes de René Daumal le conduisent à prendre ses distances. Il se rapproche des surréalistes.
Il participe à toutes les publications, expositions et manifestations du groupe dont une série d'expériences avec Salvador Dali.
Critique d’art : « L’exposition Picasso », Les Cahiers du Sud, 1932.
Dans le domaine du dessin humoristique, voué jusque là aux plaisanteries faciles qui prenaient pour cible la vie bourgeoise quotidienne, Maurice Henry introduit l'insolite, le rêve et la cruauté ; en cela, il est l’un des précurseurs d’une forme macabre ultérieurement dénommée l'humour noir après la publication par Breton de son Anthologie de l’humour noir. La voie du dessin humoristique lui permet d’améliorer ses revenus.
Publication de ses premiers dessins humoristiques dans la presse : Regards, Le Petit Journal (1932-1937) et de dessins satiriques politiques dans : Contre l'impérialisme, La Lutte antireligieuse et prolétarienne (1932-1933), Le Cahier des charges (1932-1933), L'Humanité (1932-1933, 1936).
1933
Début 1933, il rencontre Régine Tortochot qui deviendra sa femme.
Ces années sont riches en activités artistiques, surtout après sa participation à la première exposition Surréaliste (galerie Pierre Colle, 1933). Il publie dessins et poésies dans la revue Le Surréalisme au service de la révolution.
Revues surréalistes : Minotaure n° 3-4,participe à l’enquête : « Pouvez-vous dire quelle a été la rencontre capitale de votre vie ? »; Le Surréalisme au service de la r évolution n° 5/6, 15 mai : « Ce que tu voudras » (poème et illustration ; participe à l’enquête « Recherches expérimentales », « A propos de l’expérimentation portant sur la connaissance irrationnelle des objets » ; Violette Nozières, éd. Nicolas Flamel, Bruxelles recueil collectif des surréalistes (poème) ; Les Cahiers Jaunes n° 4, spécial « Cinéma 33 » : « Les abattoirs de la nuit » (scénario).
Exposition : Exposition surréaliste. Sculptures-Objets-Peintures-Dessins, galerie Pierre Colle (Paris). Maurice Henry y expose 9 dessins (Les Architectes ; Le Voyageur fébrile ; Triste, triste ; Les dernières fouilles ; Le Désastre imminent ; Le Visible et l'invisible ; Le Vernissage ; L'Aurore après l'amour ; Objet)
Presse : Balzac, Le Menteur, Le Rire (1933-1939, 1946)...
1934
25 août 1934, mariage avec Régine Tortochot.
Régine divorcera durant la guerre pour se remarier avec un M. Aubry.
Publication surréaliste : Documents 34 n° spécial : « Intervention surréaliste » (Bruxelles)
Presse : Le Petit Journal illustré (1934-1936), La Presse (1934-1935), Vendémiaire (1934-1935), Almanach du Petit Journal (1934, 1939)...
1935
Tout en poursuivant ses activités de dessinateur humoristique, de journaliste et de critique cinématographique pour les principales revues françaises il participe aux activités surréalistes.
Giacometti reconnaît ses dessins d’humour dans Marianne et en informe le groupe des surréalistes.
Expositions : exposition surréaliste de Santa Cruz de Tenerife, Iles Canaries (Espagne) ; exposition à la galerie Les Quatre-Chemins, Paris (dessins surréalistes).
Critique d'art et cinématographiques : Marianne (1935-1937-1939)
Presse : Émancipation, Passe temps, La Vie parisienne, Syndicat des dessinateurs de journaux, Paris-Midi (1935-1936), Dimanche illustré (1935-1937), Vendredi (1935-1938), L’Écho familial (1935-1939)...
1936
Expositions : exposition surréaliste d’objets, galerie Charles Ratton (Paris) : Maurice Henry expose « Hommage à Paganini » (assemblage composé d’un petit violon sous bandage).
Publications : collabore avec un dessin « Quand on a sommeil » au numéro spécial « Les Surréalistes à Paris » de la revue Konkretion (Copenhague-Oslo-Stockholm).
Collaboration à Poesie and Prose surrealist (1936) « The Bronze piano ».
Presse : Aux écoutes..., Nouvelliste-Dimanche, Madame la Marquise, L’Auto, Le Hérisson, Sept, Consolation, Le Soleil, Electricité radio, Froufrou, Le Nouvelliste de Lyon, Le Petit Courrier, C'est Paris (1936-1937), Le Droit de vivre (1936-1937), Le Sourire (1936-1937), Les Nouvelles de Versailles (1936-1937), Ouest-éclair-Dimanche (1936-1937), La Flèche (1936-1937), Almanach François (1936, 1937, 1938), L'Os à moelle (1936-1940), Vu (1936-1937, 1940), L'Œuvre (1936-1942), Le Merle blanc (1936, 1947-1948)...v
1937
Publication : Les Abattoirs du sommeil, éditions Sagesse, (recueil de poèmes dédiés a Régine), librairie Tschann (Paris).
Expositions : Exposition internationale, galerie Ginza (Tokyo) ; exposition Satire 37, Galerie de Paris.
Illustration dans Ubu enchaîné d’Alfred Jarry pour le programme de la compagnie du Diable écarlate à la comédie des Champs Elysées.
Il abandonne le journalisme écrit et s’impose comme dessinateur d’humour.
Presse : Le Soleil, Lu, La Route des jeunes, La Tribune de l'Aube, L'Intransigeant, Paris-Loisirs, L'Abeille de Belleville, L'Echo d'Alger (1937-1939), Ridendo (1937-1939), Le Journal (1937, 1940-1941), Ce soir (1937, 1944-1945)...
1938
Accident d’automobile (évoqué dans un dessin).
Publication : G.L.M. n° spécial, « Trajectoire du rêve » (dessin : « Fête de bienfaisance. La pétrification s’annonça par une chute de neige »).
Expositions : Exposition internationale du surréalisme (Il expose un mannequin, la tête dans des nuages de coton), galerie des Beaux-Arts (Paris) ; Exposition internationale du surréalisme, galerie Robert (Paris).
Cinéma :
Maurice Henry est figurant dans Violons d’Ingres, film de Jacques-B. Brunius et comédien dans Secrets de Paris de Paul Gilson.
Critique d'art : Messidor (1938-1939)
Presse : Le Nord-Est, L’Epatant, Le Petit Niçois, Messidor (1938-1939), Ici... Radio-Cité (1938-1939)...
1939
Adhésion à la FIARI (Fédération Internationale de l'Art Révolutionnaire Indépendant (5), fondée par André Breton et Léon Trotzki l’année précédente au Mexique. Manifeste communiste libertaire, antifasciste et allergique au stalinisme, qui proclame la vocation révolutionnaire de l'art et sa nécessaire indépendance par rapports aux états et aux appareils politiques.
A la déclaration de la guerre, réserviste, il est mobilisé comme infirmier au camp d’Alençon.
Outre les multiples activités qu'il a déjà entreprises, il entame une carrière de scénariste, adaptateur et gagman jusqu’à former en 1941 « Les Gagmen associés » avec Arthur Harfaux..
Gagman : L'Héritier des Mondésir, film d'Albert Valentin, avec Fernandel.
Adaptation : Les Aventures du baron de Crac, avec Jacques Prévert, Jacques-B. Brunius d'après Hans Richter, réalisateur Jean Renoir (interrompu par la guerre).
Radio : Le dessin radiophonique, Radio-Cité.
Presse : Dessins pour Le Canard enchaîné, articles et dessins pour Le Journal, L'Indépendant, La Sarthe, Au grand air, Reflets, Almanach-agenda de la ménagère (1939), L’Os à moelle…
1940
Retour à Paris où il est définitivement libéré grâce à Henri Jeanson, directeur du journal Aujourd’hui.
Presse : Le Petit Courrier, Aujourd’hui (1940-1941), La Semaine (1940-1941), Le Petit Parisien (1940-1941), La France au travail (1940-1941), L’Œuvre (1940-1943), Paris-Soir (1940-1943), Tout et Tout (1940-1943)...
1941
Première exposition personnelle : Le Rêve et le Rire, galerie La Peau de chagrin, présentation de Jean Cocteau. Premier acquéreur Pablo Picasso, auquel Henry est lié par une profonde amitié.
Compositeur de chanson : La Chanson du solitaire, musique de Jean Wiener.
Presse : Notre cœur, Le Fait, Le Matin, La Brisure, L'Atelier (1941-1942), Paris-Midi (1941-1942), Le Rouge et le Bleu (1941-1942), Paris toujours (1941-1942), La France socialiste (1941-1943), Chantiers (1941-1944)...
Gagman : Nous les gosses de Louis Daquin.
1942
Mort de son père.
Revue : Collaboration à La Conquête du monde par l’image, éditions de la Main à plume.
Adaptateur : La Nuit fantastique, film de Marcel L'Herbier. Voir commentaires de Cinémonde
Gagman : Ne le criez pas sur les toits, film de Jacques Daniel-Norman, avec Fernandel ; Défense d'aimer, film de Richard Pottier ; La Chèvre d'or, film de René Barberis,
L'Honorable Catherine, film de Marcel L'Herbier ; Madame et le mort, film de Louis Daquin, scénario Marcel Aymé, d'après Pierre Véry ; Signé illisible, film de Christian Chamborant, L’indésirable, Au petit bonheur
Presse : Jeunesse, Comœdia, La Correspondance de presse...
1943
Gagman : La flûte magique, dessin animé de Paul Grimault ; Messieurs Ludovic, film de Jean-Paul Le Chanois ; Coups de tête, film de René Le Hénaff, adaptation de Roland Dorgelès ; Je suis avec toi
Adaptateur (projets avortés) : Tigris, d'après Marcel Allain ; Jupiter, réalisation Roland Tual d’après Robert Boissy (réalisé en 1952 par Gilles Grangier).
Presse : Ciné mondial, Jeune Force, Panorama, Demain, Lectures pour vous (1943-1944)...
1944
Dessinateur exclusif à Combat dirigé par Albert Camus et Pascal Pia.
Presse : Combat (1944-1950), Masques, La Patrie, Ce soir (1944-1945), Temps présent (1944-1946), Franc-Tireur (1944-1945, 1950-1953, 1958)...
Scénariste : 120, rue de la Gare, film de Jacques-Daniel Norman, d’après Léo Malet.
1945
Peinture murale collective au centre psychiatrique de Sainte-Anne (Paris).
Livres : Les Paupières de verre (poésies), éd. Fontaine, collection L'Âge d'or ; Les Mystères de I'Olympe, éd. SEMP (Paris), ouvrage pour la jeunesse.
Gagman : Madame et son flirt, film de Jean de Marguenat ; Étrange destin, film de Louis Cuny
Publication : Réflexions sur le cinéma comique : « Sources du comique au cinéma », L'Âge d'or.
Figurant : Le Roy d'Ys, opéra d'Édouard Lalo et Édouard Blau, Opéra Garnier.
Critique cinématographique : Le Pays (1945-1948), L'Écran français (1945-1947).
Illustre l’éditorial « Le Minotaure » de Roger Cornaille6 et peint l’enseigne de la célèbre librairie spécialisée dans le cinéma.
Presse : Soirées de Paris, Horizons de France, L'Armor libre, Gavroche, Volontés, Jeunesse, Fraternité, Sans plus, Constellation, Concorde, Votre chance, Cité-Soir, L'Aurore, Cadet, Combat-Magazine, Sciences et Voyages, Eclats de rire, Mer et Colonies, La Bonne Humeur, L'Aurore, La Presse de France, Action (1945-1946), Spectateur (1945-1946), Le Pays-Dimanche / Paysage-Dimanche (1945-1946), La Rue (1945-1946), Action (1945-1946), L'Os libre (1945-1946), Minerve (1945-1946), Force ouvrière (1945-1946), Aéro-revue (1945-1946), Ambiance (1945-1946), Terre des hommes (1945-1946), Le Pays (1945-1948), Les Lettres françaises (1945-1947), L'Ecran français (1945-1948), Noir et Blanc (1945-1958), Ici-Paris (1945-1947, 1950, 1954, 1956-1957)...
1946
Conférences sur le cinéma.
Publication : Les Paupières de verre (Poèmes), édition Fontaine, Paris.
Décors et costumes : Marianne 4e gauche, théâtre des Deux Ânes (Paris).
Gagman : Au petit bonheur, film de Marcel L'Herbier, scénario Françoise Giroud ; Parade sportive, dessins animés de Walt Disney
Presse : La Dépêche démocratique, Juin, Pour tous films, Le Canari, Paris-Matin, Ploum Ploum, Fantasia, Le Courrier de l'étudiant, Pour tous, Tour à tour, La Question du jour, Lectures de Paris, Joie, Les Pieds dans le plat, Les Nouvelles littéraires (1946-1947), Jean-Bart (1946-1947), Samedi-Soir (1946-1948, 1951-1956)...
1947
Exposition collective : Le Surréalisme en 1947. Exposition internationale du Surréalisme, galerie Maeght (87 artistes, 24 pays : Brauner, Calder, Donati, Duchamp, Ernst, Giacometti, Gorky, Lam, Matta, Miro, Picabia, Man Ray et Tanguy), Paris.
Publication : Le Surréalisme en 1947, éd. Pierre à feu, Maeght éditeur, 1947. Le catalogue comprend 2 dessins de Maurice Henry.
Denise Precheur, une jeune comédienne, est sa compagne après sa séparation d'avec Régine.
Conférence le 27 octobre à l’IDHEC (Institut des hautes études cinématographiques) sur le comique au cinéma avec Arthur Harfaux et présentation du Festival du gag le 13 décembre au musée de l’Homme.
Scénariste (avec Artur Harfaux) : Les Aventures des Pieds Nickelés, de film de Marcel Aboulker, d'après Louis Forton ; Par la fenêtre, film de Gilles Grangier avec Bourvil.
Presse : Le Drapeau rouge, Le Pays, Quarte et Trois, Paris des arts et des lettres, Le Patriote de Nice, La Revue de la danse (1947-1948), Le Merle Blanc (1947-1948), Paris Presse-L'Intransigeant (1947-1948, 1952), France-Dimanche (1947-1948, 1951, 1954-1958), Carrefour (1947-1965)…
1948
Contribution au tract du 25 novembre signalant l’exclusion de Matta : « Le cadavre exclus ne boira pas le vin nouveau » (dessin)
Membre du jury du Grand prix du court métrage
Adaptateur et dialoguiste : Les Souvenirs ne sont pas à vendre, film à sketches de Robert Hennion. Auteur des dialogues du seul sketch comique.
Auteur graphique : Histoire d'un sauvetage, dessin animé sur le plan Marshall.
Revue surréaliste : Néon à préciser
Presse : Le Libertaire, Marie-France, Constellation, La Bataille (1948-1950)
Une semaine dans le monde (1946, 1948-1954-1955), Le Journal du dimanche (1948-1949, 1957-1958, 1963), Le Foyer rural (1948, 1955-1961)
1949
Soutien à Garry Davis, citoyen du monde (avec Breton, voir Combat…)
Scénariste et dialoguiste (avec Arthur Harfaux) :Bibi Fricotin, film de Marcel Blistène, d’après Louis Forton, avec Maurice Baquet.
Scénariste et réalisateur d’un court métrage de 20 mn : Rondo sur la piste avec son acteur fétiche Maurice Baquet dans le rôle titre. Le personnage est un reporter photographe d’un grand hebdomadaire illustré.
Metteur en scène de théâtre (avec Yves Mirande) : Le Petit café, de Tristan Bernard, théâtre Antoine (Paris), avec Bernard Blier.
Presse : Caliban (1949-1950), La Vie catholique illustrée (1949-1957), Radar (1949-1950, 1954-1958), Paris-Match (1949-1955, 1958-1959, 1961-1963, 1967)
1950
Publication : L’Almanach du demi-siècle, assemblage de croquis de têtes des principales figures surréalistes.
Presse : France-Soir, Réalités, Adam, Pan, Opéra, Ce Matin, Le Pays, Mon programme, Lectures pour tous (1950-1965), L'Observateur (1950), France-Observateur (1953-1964, 1968), Le Figaro / Le Figaro littéraire (1950-1968)...
1951
L’introduction de Michel Carrouges - catholique militant - par André Breton dans le groupe des surréalistes suscite une fronde menée par Henri Pastoureau, à laquelle se joignent divers contestataires dont Patrick Walberg et Maurice Henry qui prend ses distances.
Script et dialogues : Actualités Grenier-Hussenot, cabaret Chez Gilles (Paris)
Publicité : Affiches pour la Loterie nationale.
Presse : Ciné-Coulisses, Almanach Cinémonde 1951, Jazz Hot (1951-1954), Témoignage chrétien (1951, 1954-1956), Elle (1951, 1954-1955, 1957-1961, 1966, 1968)…
[1] Catherine Faivre-Zellner, Firmin Gémier. Héraut du théâtre populaire. « Chapitre IV. Le Théâtre National Ambulant Gémier », Presses universitaires de Rennes, 2006. p. 89-120.
[2] Audrey Coudevylle-Vue, Fréhel et Yvonne George, muses contrastées de la chanson « réaliste » de l’entre-deux-guerres, Université de Valenciennes- Lille Nord de France, thèse, 2016, p. 875.